Lockheed S3A "Viking" US navy

  • Laurent Chassard


Le milieu naturel du S3-a "Viking, c'est l'océan. Embarqué à bord d'un porte-avions, il a pour rôle de traquer les sous-marins qui pourraient le menacer. C'est un gros appareil pour un avion embarqué (pas le plus gros au demeurant), avec une configuration originale que lui donne ses deux réacteurs en nacelle.
Dans les années 60/70 l'US navy utilisait une livrée gris / blanc pour ses avions. Ces derniers étaient - en outre - parés de marquages d'escadrille très colorés. C'était avant les marquages dits basse visibilité. Un sujet de choix pour un blog comme celui là.... oui, il y aura souvent des avions de l'US Navy de ces années là.

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Pareille conception du témoignage explique l’horreur presque ontologique que ne manque pas de provoquer le faux témoin, c’est-à-dire celui qui, n’étant pas un témoin de la vérité, n’est pas un vrai témoin. A la fin du XIVe siècle Balde l’exprime de la façon la plus claire et la plus radicale : « Le témoignage est assis sur deux choses : le serment et la vérité. […] on ne peut pas appeler ‘témoin’ celui qui dépose ce qui est faux. Et c’est pour cette raison que l’on ajoute le terme ‘faux’ pour désigner ce qui de façon essentielle et substantifique n’est pas témoin » . Dans la préface de la Novelle 90, consacrée entièrement au problème des témoins, Justinien avait déjà des paroles éloquentes pour décrire l’action du faux témoin au sein du procès : « Il y a quelque temps, on a pu trouver que les témoins étaient utiles en tant que preuve, afin que rien de ce qui a été fait ne soit facile à cacher. Mais la rouerie la plus grande s’étant emparé de l’esprit des hommes, il y a un risque que cet ordre des choses ne se transforme en son contraire. En effet, la plupart ne témoignent pas pour que soit mis au jour ce qui s’est passé, mais pour que ce soit enfoui, toujours et encore plus » . Du bouleversement causé par le faux témoignage, la glose ordinaire sur « ordo causæ » fournit une double interprétation. L’ordre en question, c’est bien sûr d’abord celui du procès, dont l’issue est compromise, la partie qui est dans son tort risquant de gagner l’affaire. Mais au-delà, c’est la vérité elle-même qui subit une « mutatio », une altération définitive : le faux témoignage la supprime purement et simplement en amenant à l’être ce qui n’existe pas .
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