L'Alphajet version US Navy

  • Laurent Chassard
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Aristote définit le syllogisme comme « un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d’autre que ces données en résulte nécessairement par le seul fait de ces données » . Ce discours se compose de trois propositions, à savoir deux prémisses et une conclusion. Le sujet de la conclusion sera appelé le terme mineur (parce qu’il a la plus petite extension), son prédicat le terme majeur (parce que son extension est la plus grande). La prémisse qui contient le terme majeur sera la proposition majeure, celle qui contient le terme mineur la proposition mineure. L’une et l’autre contiennent encore le moyen terme (dont l’extension est intermédiaire), qui permet d’opérer le lien entre le mineur et le majeur et qui n’apparaît plus dans la conclusion. Pour nos besoins, il n’est pas utile d’entrer dans le détail ni de la logique modale (qui fait appel à des propositions catégoriques énoncées comme probablement ou nécessairement vraies) – les juristes se contentant de la syllogistique assertorique (qui s’appuie sur des propositions catégoriques énoncées comme vraies, simplement) – ni du classement des différentes formes de syllogismes en figures et modes – nos auteurs s’intéressant seulement à la première figure, dans laquelle le moyen terme est sujet de la majeure (le majeur en est donc prédiqué) et prédicat de la mineure (il est donc prédiqué du mineur), et au sein de cette figure uniquement au mode dans lequel les trois propositions sont des affirmatives universelles, c.à.d. de forme « Tout S est P », encore appelé, à des fins mnémotechniques, « Barbara » par les aristotéliciens.
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